l'aqueduc d'Aniane- Canal de Gignac

LE FLEUVE HERAULT

L'eau prélevée dans le fleuve

cascade- mont Aigual
     

L'irrigation

L'Hérault permet l'irrigation de 7.600 hectares dans la plaine, soit 21 millions de m3 par an prélevés dans le fleuve. Le canal de Gignac, construit entre 1889 et 1897 est un bel exemple des aménagements réalisés pour maintenir l'agriculture dans cette région méditerranéen.

Le canal de Gignac

Cet ouvrage permet l'irrigation de 2.800 hectares dans la vallée de l'Hérault et a permis la mise en culture de 1200 hectares de garrigues. La prise d'eau se trouve en amont de St Guilhem le Désert au barrage (le volume d'eau dévié pour le canal est de 3,5 m3/s. Le canal longe ensuite les gorges pendant 10 kilomètres sur la rive gauche du fleuve jusqu'au Pont du Diable, là un partiteur des eaux le sépare en deux branches :
* sur la rive droite, une branche irrigue la plaine jusqu'au village de Ceyras,
* sur la rive gauche, une branche irrigue la plaine jusqu'à Tressan.
Au total, c'est un réseau de 225 kilomètres de canaux.

Une eau précieuse et vulnérable

On prélève 18 millions de m3 d'eau par an pour l'alimentation en eau potable. On prélève 21 millions de m3 par an pour l'irrigation, soit 107000 m3 par jour. La demande, qu'elle soit destinée à l'irrigation ou à l'adduction en eau potable, est multipliée par 2,5 en période estivale.
Cette période se manifeste, dans notre région, par l'afflux de touristes qui grossissent à la fois la demande en eau potable et la production d'eau polluée domestique. Autre paradoxe, le fleuve se trouve, l'été, à son niveau d'étiage (basses eaux), son débit ne représente plus que 3 m3/s au barrage de la Meuse à Gignac.
L'aggravation des conditions d'étiage de ce fleuve méditerranéen (consécutive à la multiplication des prélèvements d'eau potable et l'agriculture) fragilise l'écosystème du fleuve Hérault en période estivale.
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